Paul Gavarni
Jean-Jacques Grandville
Balzac
Honoré Daumier
Panthéon charivarique (1839-1841)
Benjamin Roubaud (1811-1847), lithographe, 1860-1880.
1 vol., 100 est. : lithographies ; 35,5 cm (vol.)
BnF, département des Estampes et de la Photographie, RESERVE 4-ZF-279
© Bibliothèque nationale de France
La vie de Daumier (1808-1879) est une vie sans histoires : pas de péripéties romanesques, pas de voyages lointains. Mais il est au cœur de son époque qu’il a auscultée tout au long de sa carrière à l’aide de son crayon à lithographie. Il a vécu sous six régimes différents : l’Empire, la Restauration, la Monarchie de Juillet, la Seconde République, le Second Empire et la Troisième République et connu trois épisodes révolutionnaires (les Trois Glorieuses, les journées insurrectionnelles de 1848, la Commune de Paris). Quand la censure se fait trop forte, il délaisse la caricature politique pour les scènes de mœurs.
Baudelaire dira : « La véritable gloire et la vraie mission de Gavarni et de Daumier ont été de compléter Balzac, qui, d’ailleurs, le savait bien, et les estimait comme des auxiliaires et des commentateurs » (Écrits sur l’Art). Peu de documents témoignent de possibles relations entre Balzac et Daumier. Tous deux ont travaillé dans les mêmes journaux et étaient animés par l’obligation matérielle de produire pour vivre. De bords politiques différents, ils ne fréquentaient pas les mêmes salons.
Daumier illustra la Physiologie du rentier de Balzac et plusieurs planches de La Comédie humaine. La Bibliothèque nationale de France conserve quelque 4 000 lithographies de Daumier.
 
 

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