Charles Baudelaire au fauteuil
Portrait de Charles Baudelaire avec dédicace à un ami
Charles Baudelaire (1821-1867)
Charles Baudelaire, Fleurs du mal
Charles Baudelaire (1821-1867)
Charles Baudelaire (1821-1867)
Charles Baudelaire (1821-1867) debout
Autoportrait de Charles Baudelaire
Autoportrait de Baudelaire sous l’influence du haschisch
Autoportrait de Charles Baudelaire
Vers 1860.
Dessin (plume, encre brune, lavis brun, crayon rouge), 16,6 × 10,1 cm
Musée d’Orsay (dépôt au musée du Louvre, département des Arts graphiques), RF 41643, recto
Photo © RMN-Grand Palais (musée d’Orsay) / Franck Raux
Baudelaire s’est livré avec constance à l’exercice de l’autoportrait. En témoignent non seulement les dessins qu’il a laissés de lui-même, mais aussi ses nombreux portraits photographiques, réalisés par de grands maîtres comme Nadar ou Carjat mais à la construction desquels il a pris une part active, en dandy qui se doit de « vivre et dormir devant un miroir ». C’est que rien n’est plus foncièrement mélancolique que l’autoportrait, où le moi se dédouble en sujet et objet, auteur et personnage : dans l’effort de se saisir dans une entière présence à soi, l’artiste éprouve toute la difficulté de se rassembler et fixer dans une identité stable, toujours menacée par la tension qui est celle « de la vaporisation et de la centralisation du Moi ».
 
Ce dessin reproduit en sens inverse le visage de Baudelaire tel qu’il apparaît dans le portrait photographique « aux gravures » réalisé par Carjat vers octobre 1863.
 
 

> partager
 
 
 

 
> copier l'aperçu