|
Traductions
hébraïques
Cordoue
joue au XIIe siècle le rôle de Bagdad au IXe siècle.
Des livres et des traductions, en sciences et en philosophie, arrivent
à Cordoue comme auparavant les savoirs grecs à Bagdad. Des savants de
toutes confessions y traduisent les textes grecs et syriaques en arabe,
mais aussi en hébreu.
Pour le grand philosophe juif Maimonide, contemporain d'Averroès, "on
peut se dispenser des écrits de Platon, car ceux d'Aristote suffisent
[.] Les ouvres d'Aristote sont les racines et les fondements de toute
ouvre scientifique. Mais elles ne peuvent être comprises sans l'aide de
commentaires, ceux d'Alexandre d'Aphrodise, de Thémistius, et ceux d'Averroès."
Ainsi l'ouvre d'Averroès est-elle à son tour traduite en hébreu et bientôt
en latin.
|