Figaro
Chérubin déguisé en Suzanne
Antonio, le jardinier
Suzanne
Fanchette
Brid’oison
Le Mariage de Figaro, acte III, scène 14
Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais (1732-1799), auteur ; Émile Bayard (1837-1891), dessinateur ; Laplace, Sanchez et Cie, éditeurs, Paris, 1876.
BnF, département Littérature et art, Z-5170
© Bibliothèque nationale de France
Don Gusman Brid’oison au nom évocateur — homophonie avec le juge Goëzman qui a fait perdre un procès à Beaumarchais et nom d’oiseau — est juge du procès qui oppose Marcelline à Figaro. La première soutient que Figaro se doit de l’épouser en vertu d’une ancienne dette, Figaro le nie. Beaumarchais se livre à une satire en bonne et due forme de la justice : Bird’oison est on ne peut plus sot, caquète plus qu’il ne parle et se laisse dépasser par la fougue de Figaro et Bartholo. Ce procès n’est qu’un simulacre puisque c’est le Comte qui rend le jugement final en fonction de ses propres intérêts : si Figaro ne peut rembourser Marcelline le jour même, il devra l’épouser et donc abandonner Suzanne. Mais la pièce réserve encore bien des surprises !
 
 

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