Victor Hugo (1802-1885), auteur ; J. Hetzel et A. Lacroix, éditeurs, Paris, 1865.
Gr. in-8° , 272 p., fig., planche
Réfugiée dans les tours de Notre-Dame qui lui offrent un asile salvateur, la Esmeralda est maintenant sous la garde de Quasimodo. « Souvent elle se reprochait de ne pas avoir une reconnaissance qui fermât les yeux, mais décidément elle ne pouvait s’accoutumer au pauvre sonneur. Il était trop laid. » Il finit du reste par disparaître pour ne pas l’importuner. À la fin du chapitre « Grès et cristal », qui livre le sens de son titre métaphorique, on l’entend chanter (en vers libres) et soupirer.
« Ne regarde pas la figure,
Jeune fille, regarde le cœur.
Le cœur d’un beau jeune homme est souvent difforme.
Il y a des cœurs où l’amour ne se conserve pas.
Jeune fille, le sapin n’est pas beau,
N’est pas beau comme le peuplier,
Mais il garde son feuillage l’hiver.
Hélas ! à quoi bon dire cela ?
Ce qui n’est pas beau a tort d’être ;
La beauté n’aime que la beauté,
Avril tourne le dos à janvier.
La beauté est parfaite,
La beauté peut tout,
La beauté est la seule chose qui n’existe pas à demi.
Le corbeau ne vole que le jour,
Le hibou ne vole que la nuit,
Le cygne vole la nuit et le-jour. »
Victor Hugo,
Notre-Dame de Paris, « Grès et cristal », IX, 4.
>Texte intégral dans Gallica.