112 ressources
Fiches et dossiers
Il était une fois… les contes de fées
L’exposition virtuelle retrace l’histoire des contes en une centaine d’images et permet à l’internaute de voyager au pays des fées. Le dossier propose un approfondissement autour des trois thèmes suivants : de l’oral à l’écrit ; les ingrédients du conte ; le conte et ses variantes. Le Petit chaperon rouge et Cendrillon font l’objet de deux gros plans. Des clés de lecture sont proposées à travers une anthologie de textes variés, allant de Freud à Bettelheim, des frères Grimm à Claude Levi-Strauss. Une abondante iconographie est rassemblée par illustrateurs et un module d’écriture de contes permet de rassembler les ingrédients d’un récit. Des pistes pédagogiques permettent aux enseignants et aux élèves de travailler sur la structure du conte, ses ingrédients et ses variantes.
Mille et Une Nuits, le site
Chacun connaît l'histoire de Shéhérazade, fille du grand vizir, qui raconte chaque nuit au sultan, son époux, une histoire dont la suite est toujours reportée au lendemain : c'est le moyen qu'elle a trouvé pour échapper à la mort...
Le site « Mille et Une Nuits » présente ce texte universellement connu, et propose des pistes pour se familiariser avec lui, l’explorer plus avant, se plonger dans sa lecture… et même créer ses propres contes et ses illustrations.
La Bibliothèque numérique des enfants
Entièrement dédié aux jeunes de 8 à 12 ans, ce site est une introduction à l'univers de l'écrit et de l'image. Tous les types de livres sont représentés dans cette bibliothèque : abécédaires et imagiers, récits animaliers, encyclopédies, aventures, récits de fiction, contes et légendes, livres d’art et de poésie… Les collections de la Bibliothèque nationale de France sont la matière première de ce programme, dont les activités se déploient aussi autour de plusieurs centaines de livres de jeunesse, en accord avec des éditeurs comme l’Ecole des loisirs, Gallimard jeunesse, Nathan ou Actes Sud junior.
La Bibliothèque numérique des enfants
Entièrement dédié aux jeunes de 8 à 12 ans, ce site est une introduction à l'univers de l'écrit et de l'image. Tous les types de livres sont représentés dans cette bibliothèque : abécédaires et imagiers, récits animaliers, encyclopédies, aventures, récits de fiction, contes et légendes, livres d’art et de poésie… Les collections de la Bibliothèque nationale de France sont la matière première de ce programme, dont les activités se déploient aussi autour de plusieurs centaines de livres de jeunesse, en accord avec des éditeurs comme l’Ecole des loisirs, Gallimard jeunesse, Nathan ou Actes Sud junior.
La Bibliothèque numérique des enfants
Entièrement dédié aux jeunes de 8 à 12 ans, ce site est une introduction à l'univers de l'écrit et de l'image. Tous les types de livres sont représentés dans cette bibliothèque : abécédaires et imagiers, récits animaliers, encyclopédies, aventures, récits de fiction, contes et légendes, livres d’art et de poésie… Les collections de la Bibliothèque nationale de France sont la matière première de ce programme, dont les activités se déploient aussi autour de plusieurs centaines de livres de jeunesse, en accord avec des éditeurs comme l’Ecole des loisirs, Gallimard jeunesse, Nathan ou Actes Sud junior.
Dossier : Les contes de fées
Le dossier propose un approfondissement autour des trois thèmes suivants : de l’oral à l’écrit ; les ingrédients du conte ; le conte et ses variantes.
Candide, l'écriture du conte
Candide est un "conte philosophique". L’association des deux termes n’a rien d’évident au regard de la tradition littéraire associée au conte. En effet, le conte est d’abord défini comme le récit de faits réels puis, à partir du XIIIe siècle, comme le récit d’aventures imaginaires destinées à distraire. Au XVIe siècle, il désignera des histoires invraisemblables ou mensongères.
Aux XVIIe et XVIIIe siècles, le roman et la nouvelle s’imposent peu à peu au détriment du conte. Les histoires tragiques portées par les horreurs du temps occupent désormais le devant de la scène littéraire. Le roman sentimental laisse la priorité à la sensibilité. Le roman picaresque met en scène un picaro désargenté occupé à survivre et à raconter ses déconvenues pour en extraire une philosophie de l’existence. Le roman d’apprentissage insiste sur la notion d’exemplarité du parcours et du récit. Voltaire va s’inspirer de ces genres pour écrire Candide puisque se retrouvent, au détour des aventures, le thème de l’amour retardé entre Candide et Cunégonde – un stéréotype du roman sentimental –, la figure du picaro que revêt le héros ou Cacambo aux prises avec une réalité hostile, tandis que, en toile de fond, les peuples se déchirent et les morts s’accumulent, conformément à la trame des histoires tragiques.
L’originalité de Voltaire réside dans le recours à l’ironie qui confère au conte une densité et une richesse d’interprétation participant pleinement à sa pérennité.
Genèse de Candide
Voltaire commence à rédiger Candide à Lausanne, en décembre 1757 et janvier 1758. Le plan général du conte est déjà bien arrêté dans son esprit. Tous les événements qui l'ont préoccupé pendant un an, du tremblement de terre de Lisbonne à la guerre en Europe et dans les colonies, figurent dans la trame du récit.
C'est durant l'été 1758, lors de son séjour en Allemagne, à Schwetzingen, chez l'électeur palatin Charles-Théodore, que Voltaire fait mettre au net, par son secrétaire Jean-Louis Wagnière, les chapitres déjà rédigés qu'il lit à son hôte. L'écrivain reprend le conte en août et l'achève en octobre, alors qu'il s'est définitivement fixé aux Délices, près de Genève, en trois jours de travail acharné, selon l'anecdote rapportée par Perey et Maugras dans La Vie intime de Voltaire.
Voltaire
François-Marie Arouet, dit Voltaire (1694-1778), est né à Paris d'un père notaire au Châtelet. Élève des jésuites, il fait de brillantes études au Collège Louis-le-Grand. C'est en 1733 que Voltaire rencontre Madame Du Châtelet, femme de science et esprit brillant chez qui il s'installe au château de Cirey. Il partage sa vie plusieurs années et entretient avec elle une intense collaboration intellectuelle. De 1744 à 1753, Voltaire séjourne dans diverses cours européennes : d'abord Versailles, puis Luneville, chez le roi de Pologne, enfin Berlin, à la cour de Frédéric II. Puis il se retire ensuite en Suisse, aux Délices, près de Genève, et se fixe enfin à Ferney.
Voltaire écrivain touche à tous les genres littéraires. Il s'est d'abord imposé dans les genres nobles que sont la tragédie et la poésie. Dès l'âge de 24 ans, il connaît son premier succès, avec Œdipe, et prend alors le pseudonyme de Voltaire. Il triomphe avec Zaïre (1732) et devient célèbre dans toute l'Europe. Voltaire se fait historien, avec la Henriade (1717), une épopée en vers à la gloire d'Henri IV, ou l'Histoire de Charles XII (1731) puis, nommé historiographe du roi, avec le Siècle de Louis XIV (1751). C'est pour distraire des hôtes illustres que Voltaire, à cinquante ans passés, se lance dans le conte philosophique, genre très prisé au XVIIIe siècle. L'Ingénu, Candide ou Micromégas, ses contes et romans sont aujourd'hui ses œuvres les plus connues.
Pamphlétaire redouté, Voltaire s'engage personnellement au service de grandes causes comme la tolérance ou la liberté d'expression. Il meurt en 1778, à l'âge de quatre-vingt-quatre ans.
Le Petit Chaperon rouge, par Michel Pastoureau
La petite fille vêtue de rouge porte un pot de beurre blanc à une grand-mère habillée de noir (le remplacement dans le lit de la grand-mère par le loup ne changeant rien à l’emploi de cette couleur : le loup est noir lui aussi). Nous retrouvons là les trois couleurs symboliques "de base" des sociétés anciennes, celles autour desquelles notamment s’articulent tous les contes et toutes les fables. Dans celle du "Corbeau et du renard", par exemple, un corbeau noir sur un arbre perché laisse tomber un fromage blanc dont s’empare un renard rouge.
Le livre pour enfants, reflet des théories éducatives de son temps
Fiche pédagogique téléchargeable au format PDF.
L’histoire du livre de jeunesse est liée à l’histoire de l’éducation et à l’évolution des connaissances sur le développement de l’enfant. Déjà au XVIe siècle, Érasme, dans son traité sur l’éducation, recommandait l’utilisation pédagogique de l’image. Éduquer en distrayant était aussi l’objectif de Perrault qui destinait ses Contes de ma Mère l’Oye (1697) à "instruire les enfants". Un siècle plus tard, Fénelon célèbre dans son Télémaque les valeurs enfantines et adolescentes. J.-J. Rousseau, avec l’Émile, entérine cette nouvelle vision de l’enfant, chargée d’affectivité. Au XIXe siècle, les lois réformant l’enseignement donnent un coup de fouet à l’édition jeunesse. Des éditeurs comme Hachette ou Hetzel lancent des collections pour les 3-6 ans, avec des images à leur hauteur et un langage simplifié. Ce nouveau regard sur le petit enfant va se nourrir au cours du XXe siècle des recherches sur le développement de l’enfant.
Fables et satire animale
Les fables sont de courts récits à visée pédagogique qui prennent le masque animal pour illustrer une vérité morale. Comme les mythes et les contes, les fables font partie du fonds commun de l'humanité, auquel ont puisé écrivains et moralistes. Celles que nous connaissons proviennent de deux traditions principales : l'une occidentale, grecque puis latine, est issue d'Esope ; l'autre orientale, indienne puis arabe, est attribuée au sage Bidpaï.
Candide, la reception de l'œuvre et sa modernité
L’universalité du conte se construit sur des thèmes qui restent d’actualité comme le mal, la religion, la guerre, la place des femmes, mais aussi sur un ton qui s’écarte du moralisme pour atteindre son public par un rire grinçant. Ce sont également l’exigence de la quête de soi, le voyage initiatique, la recherche du bonheur qui rencontrent un écho toujours renouvelé.
Les faits divers
Cataclysmes, meurtres, crimes, accidents, suicides, scandales, événements extraordinaires de la vie exercent sur nous une trouble attraction. Ils mettent en scène nos fantasmes, réveillent nos pulsions, suscitent terreur et pitié comme les contes de notre enfance. Ils nous renvoient à nos désirs de transgresser les normes et d’enfreindre les interdits. Ils pimentent notre quotidien et nous offrent aussi les ingrédients d’un roman policier ou d’un feuilleton…
Personnages et thèmes communs aux trois traditions du livre (1)
Fiche pédagogique à télécharger au format PDF.
Cette fiche présente trois des personnages bibliques essentiels aux origines des monothéismes : Abraham, le père fondateur, Noé, l’ancêtre légendaire d’Abraham et premier prophète de l’alliance et la figure emblématique de Moïse, véritable "inventeur" du monothéisme.
L’histoire du judaïsme est tout d’abord celle du monothéisme qui se révèle progressivement au peuple hébreu, du XIXe au VIe siècle avant notre ère. Le récit biblique nous conte les liens que Dieu entretient avec le peuple qu’il s’est choisi et les alliances qu’il a scellées avec lui.
Au début de notre ère, le christianisme renouvelle à travers la personne de Jésus l’alliance de Dieu avec son peuple, en l’ouvrant au plus grand nombre. Les chrétiens reconnaissent Jésus (dont le nom signifie "Dieu sauve") comme le Messie annoncé dans la Bible. Ainsi, le christianisme non seulement s’appuie sur le texte hébreu, mais il l’interprète à la lumière de ce qu’il pense être la nouvelle révélation du Christ. Enfin, au VIIe siècle de notre ère, Dieu se serait de nouveau révélé à Muhammad à travers le Coran qui se présente plutôt comme un rappel, une "confirmation" des révélations précédentes contenues dans la Torah et le Nouveau Testament. Muhammad est considéré comme le dernier des prophètes, le "sceau des prophètes", à la suite de Moïse et Jésus. Abraham, Noé et Moïse apparaissent donc dans les trois religions.
Parcours pédagogique autour de l'illustration des contes
Parcours qui propose une analyse de l'illustration des contes de fées et permet d'en suivre l'évolution à travers l'histoire de l'édition en privilégiant les contes de Perrault et plus particulièrement celui du Petit Chaperon rouge. Quelle relation l'illustration entretient-elle avec le récit ? Réduite au départ au frontispice et à quelques vignettes emblématiques, elle gagne peu à peu l'espace du livre et prend une nouvelle place avec le développement de l'illustration populaire, de la Bibliothèque bleue aux images d'Epinal. La révolution iconographique du XIXe siècle fait place à l'illustration d'art et le XXe siècle ouvre sur une nouvelle esthétique. À chaque étape, le parcours offre des pistes pédagogiques au carrefour de l'histoire, des arts plastiques et de la littérature.
Atelier d'écriture de contes
À partir d'une sélection d'ingrédients d'un conte, chacun peut inventer un récit, l'écrire ou l'improviser en racontant l'histoire autour du fil conducteur proposé. Ces consignes d'écriture ou contraintes de récits, parfois choisies, parfois tirées au sort, serviront aux professeurs des collèges et des écoles pour animer une activité mais aussi aux parents pour renouveler leur inspiration. Après sélection des ingrédients, l'ensemble de la consigne peut s'imprimer sur une page.
Pistes pédagogiques autour du Petit Chaperon rouge
À partir de différentes versions du Petit Chaperon rouge, une exploration des variantes du texte et de l'iconographie afférente dans quatre directions : la notion d'intertextualité, écriture et réécriture, l'illustration comme interprétation du conte et la réinterprétation des contes par la publicité. Ces pistes pédagogiques s'appuient sur un corpus de variantes du conte, mais aussi sur des repères critiques et un corpus d'illustrations.
Création graphique à la manière de Warja Lavater
L’artiste Warja Lavater a publié chez Adrien Maeght éditeur, un étrange petit livre consacré au Petit Chaperon rouge. Elle a remplacé le texte du conte par une longue bande de 4,74 mètres de long, couverte de points. Chaque personnage, chaque élément de décor est représenté par un signe selon un code annoncé en préambule. La bande se replie en accordéon pour former des doubles pages. Chacun est invité à choisir à son tour un conte, à inventez un code graphique pour représenter les personnages et les éléments du décor, à découper le conte en séquences. Il imaginera ensuite pour chaque séquence la manière dont il va faire jouer le code graphique pour rendre compte de la scène avec le maximum de force.
Le paradis
Candide est chassé pour avoir transgressé les règles du château et découvre l’enfer de l’autre côté des murailles. L’exclusion est une première étape dans la découverte de l’artifice : le domaine de Thunder-ten-tronckh se révèle rapidement l’exact contraire du paradis apparent. Reposant sur la hiérarchie d’une noblesse à bout de souffle, il néglige les valeurs morales pour préférer l’argent et l’aristocratie, l’égalité n’y est qu’un leurre, le mensonge s’y déploie et, surtout, le système tient uniquement par l’isolement. Voltaire multiplie les contrepoints avec le modèle antique ou biblique : comment cette déconstruction du modèle sert-il son projet de conte philosophique ?
Le récit enchâssé et l'image dans l'image
Ellipse temporelle, récit dans le récit, changement de voix et de ton, Voltaire joue en virtuose des procédés narratifs dans Candide. Les récits de la Vieille et de Cunégonde laissent entrevoir une autre histoire, parallèle à celle suivie par le lecteur depuis le début du conte. De même qu'un récit secondaire vient s'enchâsser dans le récit principal, l'image vient parfois s'insérer dans l'image. Procédé narratif, dialogue entre images principale et secondaire, interrogation sur le statut de la représentation et sur la place respective de l'artiste et du spectateur, jeux de miroir et de sens, etc. : enlumineurs, peintres et photographe multiplient ainsi les effets de mise en abyme.
Le jardin
Le jardin final de Candide n’est pas un jardin d’agrément, mais un jardin qui joue du double sens du mot culture, de la terre et de l’esprit, qui s’oppose à la nature sauvage et à la barbarie que le conte a fait surgir. Au terme d’un voyage qui a révélé toutes les formes du mal, le jardin apparaît comme le reflet du monde dont rêve Candide. Ce jardin inscrit le texte de Voltaire dans une filiation très dense qui sollicite à la fois le paradis de la Genèse, le jardin reflet du monde de l’Extrême-Orient, les jardins paradisiaques de l’Asie orientale, le cloître des monastères, les états paradisiaques dont Allah est le jardinier dans l’Islam, la dimension métaphysique des jardins persans dont certains retracent le plan de la cité.
Les objets magiques
Baguette enchantée, miroir magique, potions ensorcelantes, chaudrons aux pouvoirs étonnants ou encore pierre philosophale, les objets magiques abondent depuis les contes. La fantasy s’en est emparée pour imaginer mille et un objets ingénieux.
Contes de fées, l'exposition en images
L’exposition virtuelle retrace l’histoire des contes en une centaine d’images et permet à l’internaute de voyager au pays des fées. L'exposition comprends cinq parties : la naissance du genre, un univers merveilleux, l'exploration des relations familiales, la mise à l'épreuve et la culture du conte au quotidien dans l'imaginaire populaire.
Illustrations des Contes de la mère l'Oie
Important ensemble iconographique rassemblant les illustrations des contes de fées classées par conte, par illustrateur ou par ingrédients des contes. Un premier ensemble d'illustrations est consacré au célèbre recueil des Contes de la mère l'Oie de Charles Perrault, recueil qui rassemble La Belle au Bois dormant, Le Petit Chaperon rouge, La Barbe-bleue, Le Maître Chat ou Le Chat botté, Cendrillon, Le Petit Poucet, Les Fées et Riquet à la houppe.
Le bestiaire fantastique dans les contes de fées
Animal à comportement humain, messager accompagnant le héros dans ses épreuves, monstre que le héros doit vaincre, tout un bestiaire fantastique prend place dans les contes de fées. Par leur présence, ces animaux fabuleux contribuent à renforcer la part du merveilleux et donnent au conte ses principales caractéristiques.
La métamorphose du héros en animal est un motif récurrent du conte de fées. C’est une épreuve dont Mme d’Aulnoy use pour amener les hommes à faire pénitence et corriger leurs défauts : "plusieurs fées se chagrinèrent de voir des personnes tombées dans des défauts essentiels […] elles les mirent en pénitence ; elles firent des perroquets, des pies et des poules de celles qui parlaient trop ; des pigeons, des serins et des petits chiens, des amants et des maîtresses ; des singes de ceux qui contrefaisaient leurs amis […]".
Le héros et sa famille dans les contes
Le héros est le personnage central autour duquel se construit le conte de fées. Désiré, redouté, choyé, maltraité ou haï, il est réduit à des emplois stéréotypés exposant des situations dans lesquelles chacun peut se reconnaître. Selon Marthe Robert, le conte de fées est un "petit roman familial". En effet, la famille est souvent une source d’épreuves diverses imposées aux héroïnes et héros, un lieu de rivalités internes entre générations ou entre frères, de désirs tabous et d’interdits à transgresser. En permettant à l’enfant d’assumer ses fantasmes à l’égard de ses parents, le conte joue un rôle clé dans la construction de la personnalité. À l’exemple du Petit Poucet, il consacre aussi la victoire du "petit" sur le monde adulte.
Illustrations de contes par Félix Lorioux
Avec Félix Lorioux (1872-1964) prévalent des images gaies et des couleurs vives. Dessinateur de mode et de publicité, Lorioux illustre ses premiers contes dans la presse. En 1919, il met en images les contes de Perrault "pour les petits qui commencent à lire" avec un texte réduit à de simples légendes en bas de planches pleine page. Celles-ci sont rééditées en 1926 et 1927 dans deux grands albums cartonnés, cette fois en texte intégral à l’intention des "petits qui savent lire". Les illustrations de Lorioux proposent une lecture dédramatisée des contes : point d’ogre menaçant d’égorger le Petit Poucet et ses frères, point de dévoration du Petit Chaperon rouge. Dessinateur au trait virevoltant, remarquable coloriste, Félix Lorioux peint le monde avec le regard enjoué de l’enfance : les tons rouge et orangés dominent, la faune espiègle et la flore luxuriante respirent la joie de vivre.
Illustrations de contes par Gustave Doré
Illustrations des Contes de Perrault par Gustave Doré. Doré fait ses débuts d’illustrateur dès l’âge de quinze ans dans la presse caricaturiste. Il vient au livre en 1854 et il exécute, en une trentaine d’années, près de dix mille illustrations pour l’édition. Dessinant directement sur le bloc à l’encre de Chine ou au lavis, il renouvelle la gravure sur bois par le bois de teinte qui rend à merveille les nuances et jeux de contrastes. En 1855, il conçoit avec l’éditeur Hetzel le projet d’une collection de grandes éditions in-folio des chefs-d’œuvre de la littérature dont L’Enfer de Dante constitue le premier titre et les Contes de Perrault le second. Composé de quarante "tableaux", ce "très grand livre, très cher" paraît en 1862. Alors âgé de trente ans, Doré s’offre pour ce livre une grande liberté d’illustration : onze planches pour le seul Petit Poucet, trois pour le Chaperon rouge.
Illustrations de contes par Kay Nielsen
Le Danois Kay Nielsen (1886-1957) est le troisième grand illustrateur des luxueux livres anglais publiés au début du XXe siècle. Arrivé en Angleterre en 1912 après huit années passées à Montparnasse, il reçoit en 1913 une commande de vingt-quatre aquarelles destinées à illustrer un volume d’anciens contes, In Powder and Crinoline. L’année suivante paraît East of the Sun and West of the Moon, recueil de quinze contes norvégiens illustrés. Ce n’est qu’en 1924 qu’Hodder & Stoughton publient Hans Andersen’s Fairy Tales commencé en 1912. Le dernier livre, Hänsel et Gretel, illustré de douze aquarelles, est édité en 1925. D’une mère actrice et d’un père directeur de théâtre, lui même décorateur, Nielsen est profondément influencé par l’art de la scène. Les conséquences de la Grande Guerre mettent un terme à sa carrière d’illustrateur et le réduisent à une extrême pauvreté dans les années trente.
Illustrations de contes par Edmond Dulac
Illustrations des contes d'Andersen par Edmond Dulac. Dulac fait partie de la nouvelle génération d’illustrateurs qui contribuent au renouveau du livre illustré au début du XXe siècle. En 1911, Dulac illustre sept contes d’Andersen de vingt-huit aquarelles. Cette technique, parfois rehaussée de gouache, caractérise son art. Diverses influences apparaissent dans ses compositions : Gustave Klimt mais aussi la peinture mongole et l’estampe japonaise.
Les lieux symboliques du conte de fées
"Il était une fois…" La célèbre formule qui ouvre traditionnellement le conte de fées place d’emblée celui-ci hors du temps, quelque part au pays des fées, nulle part ou ailleurs. Trois lieux symboliques structurent toutefois l’espace du conte : le lieu de départ, celui du passage et le lieu d’arrivée. De son humble maison où il vit en famille au palais consacrant sa réussite, en passant par l’inquiétante forêt des épreuves à surmonter, le héros traverse toujours trois types invariants d’espaces.
Illustrations de contes par Arthur Rackham
Illustrations des contes par Arthur Rackham. Illustrateur de la féerie par excellence, Rackham a fait des légendes et récits merveilleux un domaine de prédilection où exercer son art du crayon et du pinceau. Comme Dulac et Nielsen, Rachkam a bénéficié des progrès techniques de la quadrichromie, restituant la complexité du graphisme autant que les nuances de l’aquarelle.
Ogres et nains dans les contes
Le conte de fées classique laisse peu de place aux personnages merveilleux masculins. Les enchanteurs et magiciens médiévaux ont essentiellement cédé la place à des ogres, figures terrifiantes et obscures de l’inconscient, et à quelques nains, figures de la maturité non accomplie. Destiné à faire peur, l’ogre se repaît de chair fraîche. En cela, il est l’héritier du dieu grec Chronos, qui dévorait ses propres enfants avant que son fils Zeus ne lui échappe et ne prenne sa place.
Les Contes de Perrault
L'éditeur de l'ouvrage, Jules Hetzel, rapporte dans la préface que Gustave Doré a conçu le dessein d'illustrer les Contes de Perrault au même moment que l'Enfer de Dante comme un contrepoint « merveilleux divertissant, spirituel, émouvant jusque dans le comique et comique jusque dans l'émouvant » au « merveilleux dans ce qu'il a de plus funèbre, de plus tragique et de plus ardu ». Voici donc, sur le modèle de l'Enfer que Doré avait voulu le plus luxueux possible, « un très grand livre, très cher, pour les petits enfants », paru l'année suivante, en 1862. Quarante planches hors texte et un frontispice illustrent les neuf contes de Perrault. Comme l'évoque le frontispice, l'éditeur était soucieux de promouvoir la lecture familiale. Son souhait a été exaucé : de nombreuses générations d'enfants ont été marquées par ces tableaux en noir et blanc à la puissance évocatrice incomparable. Le Petit Chaperon rouge découvrant le loup dans le lit de sa grand-mère, le Petit Poucet laissant tomber ses cailloux à l'orée de la forêt, le Prince s'apprêtant à gravir les marches du château de la Belle au bois dormant, Cendrillon essayant la pantoufle de vair sont autant d'images indissociables des contes dans l'imaginaire collectif.
Illustrations du Prince Charmant
Illustrations du "Prince Charmant" de Madame Leprince de Beaumont. Cet ensemble de huit cartes fait partie des nombreuses séries d’images publicitaires sur les contes de fées distribuées par le Bon marché dans les années 1870. Les illustrateurs ont privilégié une vision romantique et positive des contes où toute violence est exclue. Passée à la postérité pour sa version de "La Belle et la Bête", Mme Leprince de Beaumont (1711-1780), pédagogue très versée dans la morale, fait dans le "Prince Charmant" l’éloge de la vertu.
Fées et sorcières, magiciens et enchanteurs
Donnant son nom au genre, la fée personnifie le merveilleux. Du latin fata, terme qui désignait les Parques, divinités des Enfers qui filaient le sort des hommes, la fée et son pendant maléfique, la sorcière, gouvernent, infléchissent et corrigent les destinées humaines. Fées rayonnantes ou vieille "Carabosse", toujours immortelles, elles disposent de pouvoirs surnaturels qui leur permettent de récompenser ou punir, protéger ou vouer à la misère, doter de qualités ou maudire… Les figures féeriques masculines, magiciens et enchanteurs, sont beaucoup plus rares. Est-ce parce que le conte de fées est resté longtemps l’apanage des femmes ?
Mythes antiques, croyances et traditions populaires, moralisme chrétien ont façonné ce personnage merveilleux qui inspire toujours une tendresse particulière autant qu’une crainte respectueuse.
Les Contes de Charles Perrault avec les dessins de Gustave Doré
L’éditeur de l’ouvrage, Jules Hetzel, rapporte dans la préface que Gustave Doré a conçu le dessein d’illustrer les Contes de Perrault au même moment que L'Enfer de Dante comme un contrepoint « merveilleux divertissant, spirituel, émouvant jusque dans le comique et comique jusque dans l’émouvant » au « merveilleux dans ce qu’il a de plus funèbre, de plus tragique et de plus ardu ». Comme l’évoque le frontispice, l’éditeur était soucieux de promouvoir la lecture familiale. Son souhait a été exaucé : de nombreuses générations d’enfants ont été marquées par ces tableaux en noir et blanc à la puissance évocatrice incomparable.
Le Nain Jaune en images d'Epinal
Ensemble des quinze cases d'une planche de l'imagerie d'Epinal illustrant le Nain Jaune, conte de Mme d’Aulnoy. Chaque scène est sous titrée d'une phrase en restituant l'action. L’imagerie populaire connaît une importante évolution avec l’adoption de la lithographie à partir des années 1830. Parce qu’elle autorise des tirages en grand nombre, cette technique supplante peu à peu la gravure sur bois. La lithographie permet aussi d’obtenir un dessin plus fin que réalisent désormais de véritables artistes-graveurs. Cette délicatesse du trait se retrouve parfaitement dans ce Nain jaune.
Illustrations du Cabinet des fées
Une sélection d'illustrations du Cabinet des fées qui parait à la veille de la Révolution et vise en quarante et un volumes à réunir les contes du siècle passé. Ce monument littéraire est le fruit du travail de compilation du chevalier Charles-Joseph de Mayer.
Illustrations du Petit Chaperon rouge
Ensemble icongraphique sur le thème du petit Chaperon rouge. Les images classées dans l'ordre du récit permettent de comparer plusieurs illustrations d'une même scène.
Images de Cendrillon à la scène et à l'écran
Ensemble iconographique sur le thème de Cendrillon de la scène à l'écran. L’histoire de Cendrillon a particulièrement inspiré la scène, puis l’écran. Depuis 1759, compositeurs, librettistes, dramaturges, chorégraphes, metteurs en scène et réalisateurs recréent une "Cendrillon" selon leur imagination et leur sensibilité. Leurs variantes formelles montrent une Cendrillon dans tous ses états.
Le Petit Chaperon Rouge
Le Petit Chaperon rouge est le conte dont la fortune reste la plus grande, maintes fois remanié, réinventé, adapté selon les traditions, les régions, le goût de l'époque, le public auquel il s'adresse. Depuis trois siècles, chaque illustrateur offre sa propre vision du célèbre conte. Le Chaperon est tour à tour jeune femme ou fillette, timide ou délurée, coquine ou sage, craintive ou volontaire… Deux scènes sont les plus fréquemment illustrées : la rencontre du loup, inquiétante ou joyeuse, présageant le drame ou n'en laissant rien paraître ; et la scène du lit, dévoration cruelle ou confrontation ambiguë. Certains privilégient le conte d'avertissement, visant explicitement la sexualité des jeunes filles, quand d'autres excluent toute violence et tout érotisme. A chacun son Chaperon… et à chacun son loup !
Créatures fabuleuses
Elfes et nains, licornes ou griffons sont aujourd’hui des créatures emblématiques de la fantasy. Genre du merveilleux, celle-ci puise aux sources des mythes, du conte et du folklore pour proposer à ses amateurs un majestueux panthéon féérique, mais aussi tout un bestiaire composé d’animaux imaginaires ou anthropomorphes et tout un petit peuple de nains et de lutins. Autant de créatures bigarrées, familières ou étranges, superbes ou amusantes dont les origines remontent à l’Antiquité païenne et au Moyen Âge chrétien.
Cendrillon
L'histoire de Cendrillon a particulièrement inspiré la scène puis l'écran. Simple et touchante, elle se déroule dans un laps de temps possible au théâtre. En outre, elle présente un personnage sympathique auquel chacun peut s'identifier, d'autant mieux que sa géniale simplicité en fait la force. Cette héroïne de conte parle librement à l'imaginaire du lecteur qui, sans entrave, la recrée à sa manière. Depuis 1759, compositeurs, librettistes, dramaturges, chorégraphes, metteurs en scène et réalisateurs recréent une "Cendrillon" selon leur imagination et leur sensibilité. Leurs variantes formelles montrent une Cendrillon dans tous ses états que la quête du bonheur n'essouffle jamais.
Les variantes formelles de Cendrillon de Perrault
En écrivant son célèbre conte en 1697, Charles Perrault se doutait-il que Cendrillon serait si largement reprise à la scène ? Histoire simple, heureuse et touchante, ce conte a inspiré de très nombreuses adaptations à la scène, qu'elles soient lyrique, chorégraphique, voire dramatique, et même à l‘écran. Depuis l’opéra-comique "galant" d’Anseaume en 1759 jusqu’au malicieux opéra pour enfants de Peter Maxwell Davies donné Salle Favart en 1986, Cendrillon danse, chante et vit sous l’inspiration de Nicolo, Rossini, Massenet ou Prokofiev – dont l’adaptation hollywoodienne du ballet par Noureev est toujours au répertoire de l’Opéra de Paris, depuis sa création en 1986 – et de tant d’autres. La distorsion entre la géniale brièveté d’un conte et l’hypertrophie d’une adaptation scénique saute aux yeux… et aux oreilles. Entre moralisme et rationalisme, effets scéniques et "actualisation" du merveilleux, que reste-t-il de cette histoire faussement simpliste que Freud nous a appris à décrypter et à prendre au sérieux ?
Les Mille et Une Nuits
Texte universellement connu, les Mille et Une Nuits rassemblent des anecdotes et récits autour d'un thème central : chaque nuit, Shéhérazade diffère l'heure de sa mort par une nouvelle histoire…
Mentionné pour la première fois au Xe siècle, le recueil anonyme, écrit en arabe, s'est édifié sur un substrat indo-persan. C’est le savant et voyageur Antoine Galland qui, ayant entendu raconter quelques uns de ces contes lors de séjours au Proche-Orient, en commence dès 1704 une traduction adaptée aux goûts de son époque qui paraît en 12 tomes jusqu'en 1717 et connaît un immense succès.
Diderot : Le Neveu de Rameau
Chef-d'œuvre de Diderot, ce texte inclassable est à la fois un dialogue, un conte et une satire. Au Café de la Régence, près du Palais Royal, Diderot (Moi) rencontre Jean-François Rameau (Lui), personnage authentique, neveu du grand musicien. Entre ce bohème et « M. le philosophe », s'engage un dialogue plein d'esprit, souvent profond, amer, cocasse ou réaliste, sur les sujets les plus divers. Diderot joue à merveille de la dialectique de ses deux personnages : « Rira bien qui rira le dernier ». 
Les contes de la souris bleue de Benjamin Rabier
Auteur de plus de deux cents albums, illustrateur pour la presse, la publicité, le dessin animé, Benjamin Rabier (1864-1939), dessinateur aussi prolifique que talentueux, donna naissance à tout un petit monde d'animaux malicieux, au comportement plus humain que les humains.
Ce livre à feuilleter permet de découvrir l'univers de Benjamin Rabier à travers une sélection de contes de son album Les contes de la souris bleue.
Kalila et Dimna
Un livre interactif qui propose d'explorer les pages d'un manuscrit arabe exceptionnel, accompagnées de commentaires sonores et d'une introduction audiovisuelle : Kalila et Dimna, contes d’origine indienne. Destiné à l'éducation morale des princes, ce recueil, compilation de fables indiennes traduites et adaptées en arabe par Ibn al-Muqaffa' vers 750, connut un immense succès. Il a pour héros deux chacals, Kalila et Dimna, qui relatent des intrigues de cour, donnent des conseils et édictent des règles de conduite.
Le premier livre des bébés
Fac-similé numérique du livre.
Au début des années 1860, la Librairie Bernardin-Béchet commence à publier des livres pour enfants en proposant tout d’abord un choix d’alphabets, puis des albums pour tout-petits dont l’éditeur se fait une spécialité à la fin du siècle. Dans les années 1890, son catalogue ne compte pas moins de quinze séries, parmi lesquelles Album premier âge, Bibliothèque des bébés, Contes et fables aux petits, auxquels s’ajoutent des albums indéchirables sur toile et des albums d’images sur carton fort. C'est le cas de ce Premier livre des bébés, imagier animalier et végétal imprimé à Stuttgart, qui comporte quinze planches par Christian Votteler en lithographies coloriées avec soin.
Michel Delon parle de Candide
Michel Delon parle de Candide, le conte de Voltaire.
Michel Delon parle de Zadig
Michel Delon par de Zadig ou la Destinée, conte de Voltaire qui retrace les mésaventures d’un jeune homme victime d'injustice qui fait l’expérience du monde dans un Orient de fantaisie.
Martine Reid parle des Contes de fées de la baronne d'Aulnoy
Martine Reid, professeur de littérature à l'université de Lille III, parle des Contes de fées de la baronne d'Aulnoy
Ghislaine Chagrot parle des Contes
Ghislaine Chagrot, du Centre national de Littérature pour la jeunesse, parles des Contes de Perrault
Annie Vernay-Nouri parle des Mille et une nuits
Annie Vernay-Nouri parle des Mille et unes nuits, contes traduits et inventés par Antoine Galland.
Le malheur des femmes
Martine Reid, professeur de littérature à l'université de Lille III, parle de la situation des femmes au XVIIIe siècle, de son évolution future, de l'idée de la femme pour voltaire et de la représentation "reflexe" des malheurs de la femme dans les contes.
Peau d'âne de Jacques Demy
En 1970, le réalisateur Jacques Demy s'inspire de Charles Perrault pour créer une comédie musicale empreinte de poésie et de fantaisie. Le Château de Chambord constitue l'un des décors de ce conte merveilleux.
Le Cercle littéraire de la Bibliothèque nationale de France : Tzvetan Todorov, Jean-Christophe Bailly et Lydia Flem
Chaque mois, des écrivains récemment publiés dialoguent avec Laure Adler et Bruno Racine, tantôt dans les salons du XVIIIe siècle de la Bibliothèque de l’Arsenal, tantôt sur le site François-Mitterrand. Pour cette douxième édition du Cercle littéraire de la Bibliothèque nationale de France, sont invités Tzvetan Todorov pour Goya à l'Ombre des Lumières (Flammarion), Jean-Christophe Bailly pour Le Dépaysement , voyages en France (Seuil) et Lydia Flem pour La Reine Alice (Librairie du XXIe siècle /Seuil). En fin d'émission, Laurent Nunez, directeur du Magazine Littéraire, nous présente son coup de cœur du mois : Contes, fables et autres fictions (La Différence) de Fernando Pessoa.
Le Cercle littéraire de la Bibliothèque nationale de France : Tzvetan Todorov, Jean-Christophe Bailly et Lydia Flem
Chaque mois, des écrivains récemment publiés dialoguent avec Laure Adler et Bruno Racine, tantôt dans les salons du XVIIIe siècle de la Bibliothèque de l’Arsenal, tantôt sur le site François-Mitterrand. Pour cette douxième édition du Cercle littéraire de la Bibliothèque nationale de France, sont invités Tzvetan Todorov pour Goya à l'Ombre des Lumières (Flammarion), Jean-Christophe Bailly pour Le Dépaysement , voyages en France (Seuil) et Lydia Flem pour La Reine Alice (Librairie du XXIe siècle /Seuil). En fin d'émission, Laurent Nunez, directeur du Magazine Littéraire, nous présente son coup de cœur du mois : Contes, fables et autres fictions (La Différence) de Fernando Pessoa.
Le Cercle littéraire de la Bibliothèque nationale de France : Tzvetan Todorov, Jean-Christophe Bailly et Lydia Flem
Chaque mois, des écrivains récemment publiés dialoguent avec Laure Adler et Bruno Racine, tantôt dans les salons du XVIIIe siècle de la Bibliothèque de l’Arsenal, tantôt sur le site François-Mitterrand. Pour cette douxième édition du Cercle littéraire de la Bibliothèque nationale de France, sont invités Tzvetan Todorov pour Goya à l'Ombre des Lumières (Flammarion), Jean-Christophe Bailly pour Le Dépaysement , voyages en France (Seuil) et Lydia Flem pour La Reine Alice (Librairie du XXIe siècle /Seuil). En fin d'émission, Laurent Nunez, directeur du Magazine Littéraire, nous présente son coup de cœur du mois : Contes, fables et autres fictions (La Différence) de Fernando Pessoa.
Écriture de contes orientaux
L'enfant ou l'adulte sélectionne les ingrédients d'un conte oriental, bribes de textes et images, qui se mettent automatiquement en pages pour devenir une consigne d'écriture qui servira de trame au récit de l'enfant. Celui-ci pourra en faire un texte ou, dans la tradition du conte, improviser un récit autour du fil conducteur qui lui est proposé. Comme dans les contes des Mille et une nuits, il pourra aussi les enchâsser les uns dans les autres.
Les Contes de la souris bleue
Célèbre illustrateur, Benjamin Rabier a aussi écrit ses contes mettant en scène tout un peuple d'animaux malicieux. L'enfant est invité à feuilleter les quatre premiers contes de cet album.
Écriture de contes
L'enfant ou l'adulte sélectionne les ingrédients d'un conte, bribes de textes et images, qui se mettent automatiquement en pages pour devenir une consigne d'écriture qui servira de trame au récit de l'enfant. Celui-ci pourra en faire un texte ou, dans la tradition du conte, improviser un récit autour du fil conducteur qui lui est proposé.
Une étrange version du Chat Botté
Voici un exercice de lecture particulier puisqu'il s'agit de déchiffrer des rébus suffisamment vite pour lire le conte à haute voix. À son tour l'enfant est invité à traduire un autre conte en version « rébus » en remplaçant mots ou syllabes par des dessins.
Les Mille et une nuits
Un jeu autour des Mille et une nuits : il s'agit de repérer l'image qui n’évoque pas un épisode de ces contes.
La princesse au petit pois et ses variations
L'enfant découvre et compare plusieurs versions du conte d'Andersen la "Princesse au petit pois".
Bobine et son chien Bricol
Célèbre illustrateur, Benjamin Rabier a aussi écrit ces contes mettant en scène une petite fille et son chien. L'enfant est invité à feuilleter les premières histoires de cet album.
Une étrange version de Cendrillon
Cette version détournée de Cendrillon commence par la fin et déroule à rebours tout le récit. Un résultat cocasse et surprenant que l'enfant est invité à expérimenter sur un autre conte de son choix.
Une vraie princesse
L'enfant découvre et écoute quelques pages de la version originale de la "Princesse au petit pois". Il est ensuite invité à la comparer à d'autres versions de ce conte.
La princesse au petit pois
L'enfant découvre et écoute quelques pages d'une version magnifiquement illustrée de la "Princesse au petit pois". Il est ensuite invité à la comparer à d'autres versions de ce conte.
Princesse
L'enfant découvre et écoute quelques pages d'une version décalée de la "Princesse au petit pois". Il est ensuite invité à la comparer à d'autres versions de ce conte.
Le prince grenouille
L'enfant observe quatre illustrations d'un conte de fées tout en écoutant le début du récit. Il est ensuite invité à remettre les images dans l'ordre.
Blaise et le château d'Anne Hiversère, les personnages
Claude Ponti a convoqué à la fête d'Anne Hiversère tous les héros de livres, de films, de bandes dessinées ou de jeux vidéo qui peuplent son imaginaire. L'enfant est invité à en reconnaître le plus grand nombre possible en explorant attentivement l'image.
Les Séances de al-Harîrî
L'enfant explore une image tirée des Séances de al-Harîrî et écoute le récit correspondant.
Tant de princesses !
L'enfant est invité à découvrir une illustration en double page représentant toutes les princesses que le prince rencontra lors de son tour du monde. Il peut ensuite s'en inspirer pour fabriquer d'autres personnages.
Écriture de lais
L'enfant ou l'adulte sélectionne les ingrédients du récit, textes et images, qui se mettent automatiquement en page pour devenir une consigne d'écriture qui servira de trame au récit de l'enfant. L'activité prend tout son sens dans le cadre de l'étude de la littérature médiévale.
Trois recueils de fables animalières
Les récits de Kalila et Dimna, ainsi que ceux d'Esope, ont influencé La Fontaine. L'enfant est invité à découvrir et écouter quelques fables animalières en feuilletant ces albums.
Princes et princesses
L'enfant découvre un parcours consacré aux princes et princesses à travers les livres. Il partage avec eux leur vie de rêve, fait connaissance avec des princesses toutes différentes… Mais il découvre qu’être prince ou princesse n’est pas forcément rose tous les jours. Et surtout qu’être prince ou princesse, ça s’apprend, et ce n’est pas toujours facile ! À la fin du parcours, il aura certainement une vision différente de leur vie et est invité à inventer un conte de fées ou de princes et princesses.
Ton décor des Mille et une nuits
L'enfant imagine son conte des Mille et une nuits et en construit le décor à partir d'éléments à sa disposition.
Les Séances de al-Harîrî
L'enfant explore une image tirée des Séances de al-Harîrî et écoute le récit correspondant.
Kalila et Dimna
L'enfant découvre les aventures de Kalila et Dimna et est invité à redonner à quatre épisodes l’illustration qui lui correspond.
Trois récits des Mille et une nuits
L'enfant feuillette trois récits des Mille et une nuits et en écoute un extrait.
Le bol de grenade
L'enfant est invité à écouter le récit en feuilletant les pages de ces Mille et une nuits.
Kalila et Dimna
L'enfant feuillette un manuscrit des fables de Kalila et Dimna et écoute quelques aventures des deux chacals Kalila et Dimna par Ibn al-Muqaffa‘.
Les princesses et l'intrus
L'enfant est invité à observer plusieurs images de princesses, puis à démasquer l'intrus.
Gerda Muller, auteur de Boucle d'or et les trois ours
Gerda Muller, auteur de Boucle d'or et les trois ours, explique pourquoi elle a choisi de travailler sur ce conte. Un audiovisuel réalisé par l'École des loisirs.
Papeterie
Une sélection de modèles de papier à lettres inspirés par l'iconographie égyptienne. Vous pouvez utiliser ces pages pour la correspondance mais aussi pour illustrer récits, contes ou nouvelles, librement inspirés par votre imaginaire de l'Égypte. Et pourquoi ne pas rassembler vos textes et ces pages en un livre illustré ?
La Grande Vague
L'enfant est invité à écouter une histoire inspirée de "La Grande Vague" d'Hokusaï, puis à inventer à son tour un récit inspiré d'une estampe du peintre.
La vérité sur l'affaire des Trois Petits Cochons
L'enfant est invité à écouter le récit en feuilletant les pages du livre.
Papeterie "indienne"
Une sélection de modèles de papier à lettres inspirés par l'iconographie de l'Inde moghole ou de l'Inde du Sud. Vous pouvez utiliser ces pages pour la correspondance mais aussi pour illustrer récits, contes ou nouvelles, librement inspirés par votre imaginaire de l'Inde. Et pourquoi ne pas rassembler vos textes et ces pages en un livre illustré ?
Une étrange version de la Cigale et la Fourmi
À écouter : "La cigale et la fourmi" en verlan ! Après avoir compris le mécanisme, l'enfant est invité à imaginer la version en verlan d'une autre fable.
Les Séances de al-Harîrî
L'enfant explore une image tirée des Séances de al-Harîrî et écoute le récit correspondant.
Les Séances de al-Harîrî
L'enfant reconstitue, avec ou sans modèle, une image tirée des Séances de al-Harîrî.
Les Séances de al-Harîrî
L'enfant reconstitue, avec ou sans modèle, une image tirée des Séances de al-Harîrî.
Les inédits de Benjamin Rabier
L'enfant est invité à composer une illustration à partir de décors, d'animaux et de personnages tirés des livres de Benjamin Rabier. Il pourra en illustrer une histoire existante ou imaginer son propre récit.
Ali Baba et les 40 voleurs
L'enfant feuillette un album narrant les aventures d'Ali Baba et peut en écouter le début.
Les fables d'Esope
L'enfant est invité à écouter quelques leçons de vie tirées des fables animalières du fabuliste grec Esope.
La Princesse et le chaudron
L'enfant est invité à découvrir l'image d'un album aux étranges illustrations oniriques, puis à répondre avec sa torche lumineuse aux questions qui lui sont posées.
Une étrange version des Trois Ours
L'enfant est invité à lire à haute voix une étrange version des Trois Ours : les mots se croisent quand ils ont des lettres en commun, mais on ne peut les lire que de gauche à droite et de haut en bas.
La princesse et le chaudron
L'enfant est invité à écouter un extrait de l'histoire La Princesse et le chaudron, tout en explorant l'image correspondante de l'album. Il peut ensuite imaginer la suite des aventures des deux héros.
Clés de lecture des contes de fées
De Freud à Bettelheim, des frères Grimm à Levi-Strauss, les contes de fées ont intéressé philologues, folkloristes, ethnologues, structuralistes, sociologues et psychanalystes. Ces clés de lecture rassemblent une sélection d’extraits permettant d’apprécier la diversité des analyses.
Contes et récits de la création
Textes et citations.
Contes du temps passé
Perrault, Charles (1628-1703)
Paris : L. Curmer,1697
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Contes de la bécasse
Maupassant, Guy de (1850-1893)
Paris : E. Rouveyre et G. Blond,1883
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Contes fantastiques
Hoffmann, Ernst Theodor Amadeus (1776-1822)
Paris : Camuzeaux1836
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Contes fantastiques
Nodier, Charles (1780-1844)
Paris : G. Charpentier,1850
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Contes du lundi (nouvelle édition)
Daudet, Alphonse (1840-1897)
G. Charpentier et E. Fasquelle (Paris)1892
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Contes du lundi (nouvelle édition)
Daudet, Alphonse (1840-1897)
G. Charpentier et E. Fasquelle (Paris)1892
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Contes du lundi (nouvelle édition)
Daudet, Alphonse (1840-1897)
G. Charpentier et E. Fasquelle (Paris)1892
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Contes du lundi
Daudet, Alphonse (1840-1897)
Paris : Charpentier et Cie,1873
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