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On sait peu de choses de la vie de ce savant dominicain,
sinon qu’il étudie à Paris à la fin du
règne de Philippe Auguste, qu’il entre au couvent des
dominicains de Saint-Jacques à Paris en 1218 et qu’il
est souvent appelé par Louis
IX au monastère de Royaumont, où le roi, devenu
son élève, aime à l’entendre prêcher et
s’assied, dit-on, par terre pour l’écouter faire lecture
tout à son aise. Il a sans doute été aussi son
bibliothécaire et le précepteur de ses enfants.
D’une très vaste érudition, Vincent
de Beauvais est un intellectuel parfaitement représentatif du
XIIIe siècle, siècle d’or de
l’encyclopédisme médiéval, occupé à
classer et mettre en ordre l’énorme masse de faits et
d’idées produits par le bouillonnant siècle
précédent.
Son Speculum Majus (« grand Miroir
»), rédigé probablement à la demande du roi
et sans doute sous son contrôle, témoigne davantage de
l’ampleur de ses connaissances que d’une réceptivité
à l’effervescence intellectuelle de son temps. |
Oeuvres Principales
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