Le mobilier urbain

Les colonnes Morris et les fontaines Wallace, comme les différents kiosques, notamment de fleuristes ou à journaux, ou les vespasiennes, constituent un élément essentiel du paysage parisien qu’on retrouve dans la littérature (Marcel Proust) et dans quelques œuvres plastiques (Jean Béraud, Brassaï, Robert Doisneau).
 
Pour le photographe, le mobilier urbain pose la question de la bonne distance et des rapports d'échelle : comment privilégier le détail pour le rendre lisible, montrer l’intégration dans le paysage urbain, l’utilisation en rapport avec des personnages ?

Propositions d'ateliers

Dans un quartier délimité, relever tous les éléments de mobilier urbain, colonnes, fontaines, corbeilles, abribus, bancs, cabines téléphoniques, bornes incendie… Les dessiner ou les photographier en prenant le temps de choisir la "bonne distance" et les rapports d'échelle : angle de prise de vue, gros plan, plan d’ensemble avec ou sans personnage(s), intégration dans l’environnement (sur ou sous valorisation, masquages).
Choisir une vue d’ensemble d’une pièce de mobilier urbain. Avec un logiciel de traitement de l’image, la sélectionner. La coller dans un autre paysage urbain après avoir choisi une implantation qui modifie les perspectives du paysage.
Imaginer une histoire en image avec ou sans texte (texte sous l'image, intégré typographiquement dans l'image, dans des bulles ; onomatopées) autour d'un élément de mobilier urbain. Monter cette histoire sous forme d'un album papier, sous forme d'un diaporama ou d'une vidéo.