regards sur la villealbumsEugène Atgetpistes pédagogiques

Enseignes, vitrines, mobilier urbains


L’aspect de la ville contemporaine dépend tellement des vitrines, des enseignes et du mobilier urbain que l’on pourrait imaginer des images de quartiers identifiées par ces objets ou des circuits dans lesquels ils serviraient de point de repères. La signalétique en est aujourd’hui complexe, car elle est produite à la fois par des individus qui tentent de mettre en évidence leur commerce, leur raison sociale ou même leur identité personnelle, par de petites entreprises plus ou moins spécialisées dans la création de signalétiques que par des sociétés internationales qui multiplient le même message.
Dans les photographies d’Atget cette partition complexe est moins visible et, en dehors des supports, notamment les colonnes Morris, et de la publicité de quelques grandes entreprises, les enseignes sont plutôt des productions individuelles proches du commerce ou de l’activité qu’elles documentent ou des productions d'artistes ou de petites entreprises.
L’album  « Enseignes et vieilles boutiques » constitué par Atget en 1912 est issu de la série « Art dans le vieux Paris ». Avec l’album « Métiers, boutiques et étalages de Paris », il constitue une des séries qui ont fait son succès auprès des surréalistes. L’étude porte sur quelques aspects de ces boutiques et enseignes : les enseignes un art populaire, les enseignes et les signalisations, les vitrines et les reflets, le mobilier urbain.
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