Louis-François Cassas, (1756-1827), illustrateur ; Jacques-Louis Bance (1761-1847), graveur, Paris, Ed. des frères Piranèse, 1801.
Gravure à l'eau-forte aquarellée avec reprise de plume et rehauts de gouache (71 x 72,5 cm)
« Que de matinées heureuses j’ai passées au Colisée, perdu dans quelque coin de ces ruines immenses ! Des étages supérieurs on voit en bas, dans l’arène, les galériens du pape travailler en chantant. Le bruit de leurs chaînes se mêle au chant des oiseaux, tranquilles habitants du Colisée. Ils s’envolent par centaines quand on approche des broussailles qui couvrent les sièges les plus élevés où se plaçait jadis le peuple roi. Ce gazouillement paisible des oiseaux, qui retentit faiblement dans ce vaste édifice, et, de temps à autre, le profond silence qui lui succède, aident sans doute, l’imagination à s’envoler dans les temps anciens. On arrive aux plus vives jouissances que la mémoire puisse procurer. »
Stendhal,
Promenades dans Rome, 1829
> Texte intégral sur Gallica : Paris, Le divan, 1931