En s’appuyant sur ces différents éléments
(l’heure, la rue vide, la fermeture de l’horizon…),
proposer de rédiger une nouvelle policière, une nouvelle
fantastique ou une nouvelle réaliste ayant pour cadre la rue
Saint-Bon et les rues avoisinantes photographiées par Eugène
Atget.
En retenant un des trois registres précédents (policier,
fantastique, réalisme), choisir une rue, formellement proche
de la rue Saint-Bon : une rue étroite
et de faible profondeur avec des immeubles anciens ou modernes présentant
quelques décrochements. Définir les principaux éléments
d’’une composition susceptible de répondre au registre
retenu. Procéder à une première prise de vue :
Préférer
le moment de la journée où les ombres ne s’étirent
pas, où la lumière pénètre largement dans
la rue sous un ciel sans nuage ou sous un ciel entièrement voilé mais
lumineux.
Faire
le choix d’une heure où la rue est vide ou au contraire
pleine de piétons, d’automobiles.
Rechercher
un emplacement pour poser le pied d’un appareil photographique
argentique ou numérique qui offre une vue décentrée
sur la rue et un premier plan suffisamment ouvert.
Cadrer
de façon à ce que les points de fuite des lignes des
immeubles convergent sur un ou plusieurs éléments architecturaux,
porte, fenêtre, que des lignes verticales et horizontales scandent
la composition.
Bien
prendre le temps de visualiser sur le viseur ou l’écran
avant de déclencher.
En prenant la photographie comme première et dernière image,
comme cadre de l’histoire, réaliser, à l’aide
d’une dizaine de prises de vues, un récit uniquement en
images.