La première phase est une recherche sur le cédérom
ou dans les collections numérisées de la Bibliothèque
nationale, destinée à sélectionner toutes les photographies
où figurent le reflet ou l’ombre du photographe et de son
appareil.
Un premier classement du corpus retenu conduit à distinguer
le dispositif de prise de vue, la chambre fixée sur pied, puis
l’acte photographique, la position du photographe par rapport à son
matériel, enfin la façon dont la présence du photographe
s’intègre à l’image, dont elle peut conduire à un
montage.
Ce classement donne lieu à la confection d’un album
où sont explicitées ces différentes modalités
d’apparition de l’opérateur dans l’œuvre.
S’ouvrent alors deux pistes d’exploitation : l’une
sous forme d’atelier de prise de vue intégrant l’opérateur,
l’autre sous forme d’une recherche sur les différentes
voies de l’intégration de l’opérateur dans
l’histoire de la photographie ou dans la photographie contemporaine.
L’intégration de l’ombre, du reflet de l’opérateur
ou d’un indice de sa présence apporte une signature ou crée
un effet réflexif qui entraîne ou non le regard du spectateur. Plusieurs
modalités peuvent être mises en scène, l’ombre, le
reflet, un élément indiciel (main, pied, etc.).