Signes, tags et graffitis

Signes

Cette démarche est destinée à s’interroger sur le sens inclus de différents signes :
Organiser une sortie prise de vue. Chaque cliché de paysage, de préférence en couleur, pris en plan large, doit mettre en valeur au moins un panneau d’affichage dans la composition.
L’intervention sur les photographies se fait ensuite, avec un logiciel de traitement de l’image, en conservant seulement certaines parties de l’information : signes (flèches, figures géométriques…), lettres uniques en grand format, formes colorées, mots se répondant ou ouvrant sur des figures de style (oxymore), etc. Une intervention semblable peut être menée à la gouache ou à l’acrylique soit directement sur le tirage, soit sur un élément peint découpé, de même taille que la surface à remplir, collé ensuite sur la photographie.

Variante. L’intervention est réalisée sous forme d’un photomontage à partir d’éléments découpés dans des magazines puis collés.

Tags et graffitis

Plusieurs photographes ont constitué des collections de graffitis, de tags, d’art de rue, de pochoirs (pochoirs de Blek, Miss-tic, Nemo, Jérôme Mesnager, Le Bateleur, Société réaliste…) des rues parisiennes et des grandes villes de France : Jules Backus, Alain Labat. Une recherche sur Internet permet de cerner les tendances actuelles et d'aborder quelques pistes de réflexion avant une visite dans les œuvres des photographes (Brassai) et des auteurs plus anciens (Restif de la Bretonne, Cortazar).
Plusieurs pistes sont exploitables dans ce domaine, depuis la collection de photographies constituées en séries jusqu'aux photomontages. La sélection peut se faire sur des critères graphiques, mais aussi et surtout pour un travail d'atelier plus approfondi sur le sens alliant texte et image, préférant ainsi la photographie de pochoirs.

À partir de photographies de graffitis et de pochoirs, constituer par photomontage ou collage des calligrammes montés ensuite avec des photographies de la ville.