Propositions
d’ateliers
Muni d’un appareil photo, argentique ou numérique,
le premier temps peut être celui d’une errance, les rues
suivies au gré du désir par l’ensemble des élèves
ou par petits groupes, à partir d’un point de départ
et de points de ralliements. Selon le protocole choisi, prendre suffisamment
de photos pour que l’itinéraire prenne sens tout en ménageant
le hasard. L’itinéraire urbain est une invitation à l’attention
au cadre, au cadrage, à l’angle de prise de vue, aux
jeux des lumières et des ombres, des reflets sur le sol, les
murs, aux contrastes du ciel et de l’objet urbain, mais aussi à la
recherche d’atmosphères déterminées à l’avance
(pittoresque, étrange, inquiétante, douce, etc.) et
de rencontres, liées au hasard, provoquées par le rapprochement
d’éléments insolites…
L’exercice impose en amont ou en aval la découverte de
l’œuvre de Brassaï, dont on trouve de nombreuses
reproductions sur la toile.
La réalisation de l’album, du diaporama, du site, du
blog construit la déambulation à travers les images,
avec ou sans l’accompagnement d’un texte.
Dans une deuxième approche, les photographies, recadrées
ou non, peuvent être l’objet d’intervention sur
le négatif ; après tirage, ou sur écran,
l’objet d’un montage, d’une superposition d’écriture,
d’un collage de représentations d’objets ou d’une
intervention à la peinture ou au feutre.